Défi “La Maison Compostelle” 2017

Gellinger

52 Semaines pour un Roman

52 Rushes pour une Maison au service de l’Épanouissement en Famille

 

Mon projet

Ecrire le roman qui a pour titre provisoire «  La Maison Compostelle d’ Estelle L’Oiseau », le publier à compte d’éditeur et le partager avec toutes celles et ceux à qui ça fait plaisir !

Je souhaite une écriture qui est à votre écoute, donc où nous interagissons ensemble autour du projet.

Et bien sûr passer de bons moments ensemble !

 

Mon défi

En plus de l’écriture du roman, qui demande plusieurs heures d’écriture tous les jours – c’est en tout cas comme ça que je travaille,

Je souhaite partager avec vous les apprentissages les plus pertinents autour de l’épanouissement familial (thème du roman). Ils découlent de mes documentations, recherches, études, lectures, rencontres, et interviews d’experts, et ne figureront pas tels quels dans le livre final, puisqu’il s’agit des coulisses, des dessous de l’écriture. Mais ces « rushes » de l’écriture sont aussi très enrichissants pour avancer dans la vie ! Il s’agit de conseils pratiques, trucs, techniques, idées, ressources, liens avec d’autres communautés, etc.

 

Calendrier

52 semaines pour 52 rushes – jusqu’à la publication du roman !

 

Détail :

Préparation à l’écriture : plan, personnages, échafaudage du  scénario à partir du premier jet : jusque fin janvier (2 mois)

Rédaction : de février à fin mai  (4 mois)

Relecture et mise en forme : pendant l’été

Présentation à des jurys de lecteurs : Septembre, octobre

Ensuite présentation aux éditeurs

Publication

 

L’Histoire de mon Projet

Un soir devant une émission de télévision, je tombe sur une famille totalement désemparée. La mère en pleure, le père déchu, les enfants inquiets !

Ils avaient un rêve hors-norme – à la hauteur du salaire hors-norme du père : retaper une grange en vielles pierres de pays pour en faire une somptueuse demeure avec piscine intérieure, suite parentale, chambres d’amis, salle de jeux avec trampoline et balançoires, plusieurs salles de bain tout confort,  cuisine ouverte sur salon pour intégrer le grand espace, le tout entouré d’un immense terrain champêtre. Ils s’y voyaient déjà ! Et les entrepreneurs y allaient bon train : ça cassait, ça creusait, ça ouvrait…

Puis paf, Le père se fait virer ! On est juste après 2007, financier, il vit le licenciement de la crise des subprimes. Les hommes de métier abandonnent le chantier, furax, sans s’être fait payer. Et voilà que père-mère-enfants se retrouvent dans une vieille grange toute ouverte, les planchers de l’étage à moitié abattus sans escalier, les portes qui laissent le vent s’engouffrer à l’intérieur alors que la famille arrive au bout ses réserves de chauffage, qu’elle ne peut plus payer ni eau ni électricité et que l’hiver arrive ! Ils sont confinés à une minuscule parcelle habitable de la « maison ».  Et le pompon : impossible de revendre le  bien au prix de son achat ! Banqueroute totale ! Avec une famille à peu près dans le même état que la demeure ! Et le père qui essaye de faire bonne mine en disant qu’il va retrouver  un travail «  qui paye bien » pour récupérer le coup. Et la mère qui pleure toujours !

 

C’est ainsi que les embarillons d’Estelle et sa famille se sont formés !

 

Comment pouvaient-ils s’en sortir ? Comment ne pas se mettre dans un tel pétrin ?

L’histoire m’est restée en tête.

Puis elle a grandi en en croisant une autre : une nouvelle que j’avais écrite – « Un amour de vacances corsé », dans “Vacances d’enfer!”, avec un collectif d’auteurs pour PG Com Éditions :

Une famille avec trois enfants rencontrait mon idée du pire cauchemar qui puisse arriver en vacances : perdre sa famille ! C’est une histoire non pas d’amour de vacance, mais d’infidélité de vacances. Ils trouvent leur solution en cheminant sur le GR 20 en Corse.

 

J’avais ma famille de trois enfants !

J’avais en plus des animaux de compagnie,

J’avais un chemin…

Et puis il y avait toujours cette maison, cette grange au rêve délabré !  À l’heure de l’obésité, non pas des corps, mais de nos maisons, nos objets, nos activités, nos relations, nos possessions ! À  l’heure de cette recherche d’une « simplicité volontaire » – «  La magie du rangement », le « Zéro déchet », « L’art de la simplicité », le zen et la méditation – qui fait écho à nos lamentations sur les contraintes que nous nous imposons à nous même.

Et j’entendais autour de moi des amis, des proches, des rencontres qui me disaient des trucs du genre : « ma piscine, je n’en profite jamais, j’ai trop de boulot dans la maison », ou  « je n’ai plus l’énergie de jouer avec mes enfants, en plus je leur crie sans cesse dessus », ou « comment veux-tu que je lise ? Je n’ai pas le temps de lire ! », et l’infirmière qui me disait pendant la grossesse de mon troisième enfant : « Pour votre dos, prendre un bain le soir ferait du bien, mais c’est comme tout le monde: on n’a pas temps ! »

 

Comme elles ont l’air lourdes à porter nos maisons !

Je n’allais pas accepter ça sans broncher !

Comment avancer dans la vie avec des Ogres de maison sur le dos ?

Comment s’en sortir ?

Comment ne plus être au service de sa maison, mais mettre sa maison au service de ceux qu’elle abrite ?

Dramatiquement, il fallait symboliser tout ça…

Alors j’ai pensé dépouillement… j’ai pensé chemin… j’ai pensé Compostelle !

Et si c’était notre maison (avec la famille qu’elle est censée abriter) qui faisait Compostelle ?

Il y en a des bouquins, de très bons bouquins sur Compostelle – de ces livres qui changent la vie ! Je vous en parlerai dans les articles de ce projet.

Mais aucun ne font faire le chemin de Compostelle à une maison !

Alors, si on voyait comment Estelle et sa famille se débrouillent pour redevenir maître en leur demeure et la mettre au service de leurs vies !?

 

Tant de questions se bousculaient dans ma tête, et cette famille frappait, de plus en plus fort à la porte de mon imaginaire pour essayer de s’en sortir !

Il fallait que je leur donne la parole ! Que je les laisse agir !

Mais j’avais beaucoup d’autres choses à faire : des projets d’écriture, de boulot, en plus de ma famille…

Puis, un jour… Tout s’arrête : je passe des jours et des jours dans mon lit avec ma toute petite nouvelle-née endormie à côté de moi ! Et, Elizabeth Badinter qui me garde une ouverture sur le monde extérieur avec « Le conflit. La femme et la mère » ( Flammarion), et ces femmes qui sans crier gare sont passées à côté d’elles-mêmes pour s’être vouées à leur famille.  Et comme toujours quand je reste sans écrire… Qui est-ce qui débarque cette fois-ci? Estelle, sa maison, sa famille ! Impossible de les ignorer maintenant, tout est là, et je commence à écrire les premières esquisses.

 

Et maintenant ? Je souhaite parcourir ce chemin avec vous.

Parce que je sais que le long processus d’écriture change ma vie à chaque fois, tant j’apprends dans mes recherches et rencontres. Au final, beaucoup de choses ne figureront pas dans l’histoire et pour cause, un roman n’est pas un documentaire, ni un manuel pratique !

En me suivant dans mes découvertes, vous aurez l’occasion de vous faire vos propres apprentissages, vos propres idées, et techniques pour améliorer votre quotidien (gardez toujours votre esprit critique, il est la clé de votre liberté ! – je vous parlerai de quelques techniques à ce sujet). De plus, vous participerez à l’élaboration du roman, qui est autre chose : il est l’accomplissement et la mise en musique de tous ces apprentissages, et surtout leur mise en application, parce que la fiction est une mise à l’épreuve du réel !

Et, en participant de manière active à ce projet de par les interactions que je vous proposerai, vous me permettrez de porter vos voix au cœur de l’histoire d’Estelle et de sa famille, pour les partager avec ceux qui souhaitent voyager loin dans leur vie!

 

Merci de m’accompagner sur le chemin de l’écriture, Merci d’accompagner Estelle sur le chemin de sa vie et de partager le vôtre.

  

Mes obstacles

Je rentrerai sans doute en France dans le courant du mois de juillet. Avec un gros déménagement depuis la Floride à préparer en Juin, trois semaines de battement pour tout ramener par bateau, et une installation en France en Juillet. Il faudra retrouver des modes de garde et les écoles pour les enfants, du boulot pour moi, etc. Pour écrire, j’ai besoin d’une routine où j’ai quelques heures devant moi tous les jours.

M’occuper de ma famille avec trois enfants, dont deux petits ; et comme tout le monde, ranger la maison, gérer l’administratif, etc. J’ai besoin d’au moins deux heures le matin et deux heures le soir – un peu plus de temps le week-end, sans compter les réveils pendant la nuit, et les jours où il y a des malades. Il faut que j’en tienne compte de la gestion domestique dans le calcul, et que je m’organise !

Je donnerai peut-être à certains moments la priorité à des publications en sociologie.

Mes atouts

Depuis la rédaction de ma Thèse de Doctorat en Sociologie « Comment le médical devient familial », que j’ai soutenue à l’Université Paris Descartes sous la direction de François de Signly, le 15 décembre 2010 ; je me suis rendu compte qu’écrire faisait partie de mon équilibre et j’ai pris l’habitude d’écrire presque tous les jours. Je dis « presque », parce que je sépare des temps de rédaction intense, qui peuvent durer plusieurs mois, où j’écris tous les jours quoi qu’il arrive, par rapport aux moments où j’écris en semaine, pas trop en soirée, et par-ci par-là le week-end, lorsque je suis dans la phase de préparation d’écriture. Ça me permet de prendre soin de ma famille et de mes proches en dehors des périodes où j’entre dans l’écriture proprement dite. Je me suis forgé une méthode qui fonctionne, même si  c’est toujours un défi de la mettre en œuvre à chaque nouveau projet !

Ma famille, mes amis, mes proches, mes collègues et anciens collègues, sont une source de soutien, d’inspiration, de réconfort, de divertissement, et d’idées, dont je ne pourrais pas me passer.

Ma curiosité, j’ai toujours envie de découvrir le monde et les personnes qui m’entourent – c’est aussi pour ça que j’écris, je crois.

Mon enthousiasme, qui est une énergie formidable pour se dépasser et réaliser des projets auxquels peu de personnes croient au départ (c’était le cas lorsque j’ai repris des études de sociologie, heureusement j’ai rencontré des personnes qui m’ont fait confiance et je les en remercie car c’est une valeur inestimable!).

Et l’envie de partager : pour moi l’écriture, c’est offrir un cadeau, mais c’est aussi prendre soin de ceux qu’on rencontre, tout comme on soigne en apportant du réconfort, en échangeant des confidences et en découvrant qu’on n’est pas seul, en blaguant entre amis, en imaginant le monde autrement puis se dire pourquoi pas, ou carrément, enfin, en se lâchant pour raconter n’importe quoi ! C’est le lien que je fais entre la kinésithérapie, la sociologie et la fiction : toutes trois sont une main tendue vers les autres.

Cela m’amène à mon dernier atout – connaître mon but : je souhaite établir le dialogue avec ceux qui m’entourent, c’est-à-dire vous, pour pouvoir porter vos voix et les faire entendre, grâce à l’écriture. Avec le récit achevé que je vous proposerai, et grâce à aux nouvelles lectures, interviews, ressources, etc. que nous découvrirons tout au long de l’écriture de ce projet, je souhaite que vous ouvriez de nouvelles portes sur votre vie,  pour être plus heureux et plus épanouis au quotidien.

 

Je ne peux que féliciter toutes celles et ceux qui ont décidé d’entreprendre le périple de mettre les livres au service d’une vie épanouie, et vous  remercier d’être compagnons de ce voyage !

Delphine.

 

Vos commentaires ou questions sont bienvenues.

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