Cet article vous présente le livre “Le cœur à l’ouvrage” de Jean-Claude Kaufmann
Il est écrit en réponse à Estelle: “Et dire que je voulais la même coupe”
Combien êtes-vous dans votre foyer ?
Un, ou plusieurs adultes ? Peut-être des enfants, des vieillards… Des animaux ?
Mais n’y a-t-il pas un autre petit peuple à qui vous prêtez tant d’attention sans même vous en rendre compte ?
Ces courgettes, oignons et carottes que vous éplucherez et déposerez dans cette casserole, pour ensuite servir une soupe fumante que vous aurez passée au mixer avant de la disposer dans ces belles assiettes que vous aviez longtemps hésité à acheter. Chaudes et odorantes, vous les poserez sur votre table – de laquelle il n’y a pas longtemps encore vous enleviez méticuleusement les miettes. Vous y poserez un nouveau pain tout frais – qui fera de nouvelles miettes. Quelques serviettes. Et enfin, vous vous assoirez et ajusterez votre siège (qui crisse un peu, il faudra sans doute le réparer) jusqu’à être confortable pour partager ce bon repas tous ensemble.
Hé bien… Rien que dans cette scène, si je l’applique à l’exemple d’Estelle qui a trois enfants, nous comptons 5 membres dans cette famille.
Hé bien non !
Si nous y regardons un peu autrement, nous verrons qu’une famille se compose de personnes mais aussi des objets qu’elle possède… où qui la possède.
Car ces petits habitants silencieux (ou presque), toute la famille est appelée à en prendre soin en permanence : « Attention Agathe, ne renverse pas ta soupe sur la table ! » Estelle ajoutera sans doute : « Je viens tout juste de la nettoyer ! ». Et Jérémie, qui tente de parler à Estelle, dira à leur fils : « Hyppolite, cesse de faire du bruit en martyrisant cette pauvre chaise ! » (Celle-là aussi aura besoin de réparation). Pendant qu’Alice, en bonne grande sœur aide ses parents en servant un verre d‘eau fraîche à chacun.
Ainsi entourés de leur petite société domestique (note 1), nous comptons : courgettes (6), carottes (6), oignons (2), éplucheur, casserole, taque de cuisson, mixeur, louche, cinq assiettes et donc cinq cuillères, cinq verres, cinq serviettes, la table et son éponge et son savon pour la laver ainsi qu’une serviette pour la sécher, un pain, cinq chaises, la maison qui abrite Estelle et sa famille, qui, n’en déplaise à l’Empereur et à ses habits neufs ne vivent pas tous nus. Donc, nous ajoutons à cela les vêtements : 3 pantalons, une robe, une jupe, cinq sous-vêtements, cinq tops, deux gilets et un pull, dix chaussettes et dix chaussures, sans compter deux chouchous pour attacher les cheveux.
En espérant de ne rien avoir oublié : cela nous fait 5 (personnes) + 50 (objets domestiques) + 40 (objets personnels) = 95 entités faisant partie du foyer… de la famille.
Oui… Les objets comptent comme faisant partie de la famille au sens ou ils peuvent construire la famille (amis), ou la déconstruire… (ennemis).
Voyons comment ça se passe :
Les objets donnent vie à nos familles
Les objets font nos familles. Ils créent matériellement l’idée que nous avons de notre famille. C’est-à-dire que notre famille se sentirait un tout petit peu moins « elle-même » sans ces objets. Je pense par exemple, à ce pull reçu en cadeau, à ces anneaux de mariage portés au doigt, à ces photos de naissance des enfants, à la maison « familiale », à la télévision et son canapé douillet juste à la bonne taille pour tous y tenir devant un bon film, au barbecue dans le jardin, aux livres partagés, et au ballon de foot pour jouer tous ensemble dehors – celui qu’avait fièrement gagné le p’tit-maintenant-devenu-grand à la pêche aux canards!
Notre famille serait-elle tout à fait la même si nous étions confinés dans une salle d’attente vide tout au long de nos journées ?
Prenez quelques secondes pour y réfléchir. Fermez les yeux, et imaginez-vous tous ensemble dans cette situation. À quoi se raccrocherait votre famille ?
« Pour l’homme ordinaire, il n’y a aucune hésitation » nous dit Jean-Claude Kaufman, sociologue, dans « Le cœur à l’ouvrage », « une famille, c’est un groupe de personnes. » Et pourtant notre quotidien se déroule dans « une nébuleuse d’interactions (…) entre les personnes et les choses. » « « Faire le ménage » (au sens des choses), c’est aussi « faire le ménage » (au sens des personnes), constituer la famille ». Les objets sont donc constitutifs de nos familles.
Mais ce ne sont pas des êtres me direz-vous…
Objets Horcruxes « blancs » : reflets des âmes familiales ?
Les objets ont-ils une âme ? Comme l’affirment les auteurs asiatiques tels que Marie Kondo, dans ses livres « La magie du rangement » et « Ranger : l’étincelle du bonheur » .
Ou reflètent-ils l’âme des membres d’une famille ?
Dans tous les cas : qu’est-ce que ce petit supplément qui fait que nous sommes attachés à certains objets parfois autant qu’à des êtres chers ?
Estelle, au début de sa vie de couple, dormait en portant le pyjama de Jérémie lorsqu’il partait en déplacement professionnel – ce qui lui arrivait régulièrement. Elle l’a gardé précieusement dans une boîte au grenier, alors que ni elle, ni Jérémie ne souhaitent plus le mettre.
Agathe, la plus jeune de leur trois enfants, adore essayer les souliers rouges à talons de sa maman. Ce qui fait rire toute la famille.
Comment attraper l’amour ? Comment même le donner ? Et comment faire « famille » ?
Une des manières de faire exister ces concepts abstraits dans le monde réel est de les soutenir par le matériel. Si des personnes de chairs et d’os, mais aussi parfois des personnes disparues ou parties en voyage, matérialisent ou ont matérialisé leur présence, leurs sentiments, leurs émotions à notre égard en utilisant certains objets ; alors ces choses deviennent particulières à nos yeux, parce que chargé de cette présence, habité par l’humain, animés par le souvenir de celui qui l’a utilisé. Et cela peut-être vous-même : ce pantalon fétiche que vous adorez porter !
C’est pour cette raison que nous avons tant de mal à nous séparer de certains objets.
Un peu comme l’illustre les Horcruxes dans l’univers de Harry Potter – dans une version beaucoup plus positive toute fois évoquant plutôt la « magie blanche » : en utilisant un objet nous y plaçons une partie de notre « âme », ou de nous-même si vous préférez, à tel point que nous lui prêtons presque les pouvoirs magiques d’une rémanence humaine. L’objet symbolise la présence de l’autre ou la nôtre, qui est le siège de notre attachement (il en va de même pour les lieux que nous fréquentons). Le doudou en est un très bon exemple chez les petits. Mais les photos de familles, les bibelots, les vêtements, et objets souvenir n’en sont-ils pas une version adulte ?
Faites une pause et écoutez « Doudous » de Philipe Katherine !
“Et pourtant Dieu sait s’il y a des doudous dans ce monde”… Songez à vos « doudous » personnels, et quelle est la présence que vous souhaitez retrouver derrière.
En parlant d’attachement, remarquez que « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry apprivoise sa rose et s’y attache de telle sorte qu’elle ne ressemble à aucune autre rose à ses yeux, et inversement. Par leurs soins échangés, ils se sont faits l’un pour l’autre. Le Petit Prince ne prêterait sans doute pas sa rose à quelqu’un d’autre ! C’est ainsi que se forge un sentiment d’appartenance qui fait que le prêt de certains objets (plante dans ce cas) est difficile – le lit conjugal par exemple, certains vêtements, ou bijoux. En fait, nous nous sommes attaché à beaucoup de roses et de fleurs de toute sortes parmi nos objets.
De cette même lecture nous apprenons que parler à ses plantes ou à ses objets n’est pas si fou que ça !
À quand la dernière fois où vous, ou quelqu’un que vous connaissez s’est fâché sur un appareil électrique : « tu vas fonctionner, oui, espèce de %^ù^£*$*ù !? » – un portable par exemple qui tarde à transmettre un message à un être cher. Du coup, on s’excuse auprès de celui qui nous a attendu « désolée, il ne voulait pas t’envoyer mon SMS. » Tête de mule ces nouvelles technologies !
Qui n’a pas eu envie de susurrer à un feu de circulation trop longtemps rouge : « bon, ça y est, tu passes au vert !? » ou « tu la craches, ta Valda ? ».
Et il est tentant pour les parents attentionnés de secouer le doigt devant la « méchante table ! » qui a heurter la tête de leur enfant avant de lui donner le fameux « bisous magique », et une claque bien méritée à la fauteuse de troubles. Les objets destinés aux adultes ne sont pas toujours complaisant envers les « petits »…
Nous utilisons donc déjà spontanément ce raccourci très utile de l’anthropomorphisme des objets pour parvenir à nos fins, et manifester nos propres sentiments à notre entourage.
Qui retrouvons-nous alors derrière les voix et les comportements de nos objets ? Nous-même et les autres.
C’est ce mécanisme et manières de faire que nous montre Jean-Claude Kaufman dans « Le cœur à l’ouvrage ». De notre côté, nous pouvons retraduire la pensée asiatique de l’« âme » des objets, ou son illustration dans la littérature, cinéma, les mythes, etc. par l’analyse occidentale et comprendre ce que l’auteur nous dit « la vie ne vient aux choses que par les personnes qui les vivent. »
Le tout est d’en prendre conscience, pour le diriger à notre guise !
C’est pour ça que vous avez le pouvoir de décider de ce que les objets apporteront dans votre vie et celle de votre famille !
Pour commencer dans cette voie, toute la question est de savoir si chacun des objets que vous possédez construisent votre famille ou la déconstruisent.
Alors, vos objets : amis ou ennemis de votre famille ?
Objets Amis : nos complices de l’amour et les liens familiaux
Donc, les objets peuvent porter et transmettre nos sentiments, nos attentions aux autres.
Ainsi, à partir du moment où nous avons défini un objectif clair et précis (pour en savoir lisez Cet article au sujet des bonnes résolutions essentielles), nous sommes capables de discerner quels objets utiliser et comment = de manière à ce qu’ils soient nos amis : nos alliés dans la réalisation de nos buts personnels et familiaux.
Dans « Le Cœur à l’ouvrage » de Jean-Claude Kaufmann, vous découvrirez les manières de faire des personnes qui ont participé à l’enquête, pour mettre de l’amour dans les objets – telles que l’attention portée à l’esthétique et au parfum, comme dans le repassage du linge familial par exemple.
Dans mes travaux au sujet des mères qui gèrent « l’obésité » de leur enfant, j’ai observé la même tendance autour du dressage d’une belle table et d’un beau repas. Remplacer le manque alimentaire dû au « régime » en le comblant par des mises en scène d’objets symbolise l’amour de la mère pour son enfant autrement qu’en lui offrant de la nourriture.
Et puis, il y a ces odeurs familières à la madeleine de Proust, qui vous poussent à des petits gestes de tous les jours pour retrouver des parfums d’autrefois. Le gâteau qui sort du four, le chocolat chaud du matin, le feu de cheminée, la cire frottée sur le bois, les draps de lits propres qui fleurent la lavande ou la rose, le sol fraîchement lavé, le bouquet de fleurs déposé sur la table, les vitres propres ouvertes sur le printemps, la pelouse tondue. Tous ces petits gestes qui vous ont réconforté, enveloppé dans un cocon d’amour épanouissant, ceux que vous voudriez offrir à votre conjoint, à vos enfants aujourd’hui, et leur transmettre le goût des « bonnes choses » et des familles heureuses.
Tout cela fait sans doute partie de nos façons d’être amis avec les objets qui nous entourent. Dans le livre « Le cœur à l’ouvrage » de Jean-Claude Kaufmann, vous découvrirez des idées pour vous épanouir au mieux avec vos familles et surtout vous comprendrez les mécanismes et les enjeux sociaux à l’œuvre dans les usages que vous faites de vos objets avec vos proches.
Cependant, nos relations avec notre petit peuple soi-disant discret ne sont pas toujours sereines. Lorsque nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs – seuls ou en familles, cela peut être à cause de certains objets de notre entourage. Un peu comme notre humeur change, selon les situations, d’anciens objets amis peuvent se révéler de véritables petites entités destructrices de liens familiaux.
Objets Ennemis : de vilains petits montres destructeurs de liens familiaux
Si les objets prennent soin de la famille, tant ils peuvent manifester matériellement l’amour que l’on a pour nos proches, ces mêmes objets demandent aussi des soins de notre part. Et à moins que cela ne renforce les relations entre les membres de la familles comme nous pouvons aimer cuisiner ensemble, cela peut relever aussi de la corvée et engendrer des agacements et guéguerres familiales (je vous en parlerai dans le prochain article listant les livres de Jean-Claude Kaufmann à propose des objets).
Pour Estelle, s’il ne faut pas renverser la soupe sur la table, il est clair qu’il ne faut pas non plus la renverser sur le sol ! Ce fameux sol qu’elle a aussi lavé ce matin !
Et la casserole, qui attend sagement – enfin pas tant que ça, avec un reste de soupe qui lui pourrit lentement dans les entrailles – cachée, oubliée dans le frigo pendant le reste de la semaine. Cette casserole réclamera des soins. Si si, je vous l’assure ! Passive au début, elle émettra des odeurs jusqu’à ce que quelqu’un lui prête sa voix :
– « M’enfin, Estelle ! », s’indignera Jérémie, « tu n’as toujours pas lavé cette casserole. C’est dégueulasse ! » Il y mettra autant de hargne que si la casserole elle-même avait parlé.
– « Hé bien, tu pouvais toi aussi la mettre dans le lave-vaisselle ! » Dira Estelle, supportant autant la casserole qu’elle-même.
– « Ben non ! C’est toi qui a voulu faire la soupe. C’est toi qui en est responsable. T’avais qu’à moins salir ! »
Et voilà un beau début de dispute… possible, grâce/ à cause à nos petits habitants, tout aussi nombreux qu’invisibles… Tant qu’on s’en occupe comme ils le demandent.
Les objets nous servent ou nous desservent en fonction de ce que nous en faisons.
Ne jamais contrarier un objet. D’un ami, vous en récolterez un ennemi qui pourrira vos liens familiaux !
Tous ces petits objets, qui crient, qui grincent, qui se jettent en bas des meubles pour autant qu’ils se sentent à l’étroit dans une armoire. Qui se cachent, pour autant qu’ils aient trop de concurrence, qui se cassent et refusent de travailler tant qu’on ne leur a pas donné les soins demandés. Ces choses qui nous écrasent les orteils, nous coupent les doigts, nous coincent les phalanges pour peu qu’on les utilise à la hâte sans leur prêter l’attention qu’ils réclament.
Tout cela est à prendre très au sérieux :
Selon le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire de l’Institut de Veille Sanitaire, entre 2007 et 2010 :
« Les accidents de la vie courante [domestiques] sont les plus nombreux avec 20 000 décès par ans (..), suivis par les accidents de la circulation (4000 décès par an) puis du travail (1000 décès par ans). »
Qui eut cru que rester à la maison pût être plus dangereux que de prendre la voiture ?
Même si cela est dû en partie au fait que nous passons plus de temps à la maison que dans notre voiture.
La bonne nouvelle est que vous pouvez les éviter en gérant activement les choses de votre entourage domestique. C’est pourquoi ces chiffres sont publiés sur le site de l’INPES (L’institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé) qui dispense de nombreuses campagnes de prévention, notamment auprès des familles pour la sécurité domestique des enfants.
Vous pouvez donc construire votre bonheur familial en gérant vos objets sur trois niveaux de conséquences :
– Tout d’abord celui de votre survie et de votre santé (à tous)
– Celui de relations épanouissantes entre vous
– Celui de votre épanouissement personnel tout en vivant avec vos proches
Comprenez donc que s’il est possible de construire la sécurité de votre famille grâce aux usages que vous faites de vos possessions, la même stratégie est possible concernant la réalisation de nos rêves en famille !
Le minimalisme propose de voir plus grand en possédant moins – mais mieux.
Vous avez le pouvoir de manœuvrer et de réaliser votre vie si vous comprenez et appliquez ceci : vos objets peuvent vous empêcher d’aller là où vous le voulez dans vos vies. Et cela est plus insidieux encore, car plus silencieux. Mais prêtez l’oreille à vos plaintes intérieures du genre : « je n’ai pas le temps… », « je suis fatigué de ranger », « j’ai besoin d’aide », « j’aimerais pouvoir faire ce que j’ai envie de faire » c’est le signe que vos objets – petites bêtes capricieuses, vous demandent une attention, qui vous manque alors pour vos proches et pour vous-même. Ça signifie que vous et votre famille êtes au service d’une surpopulation d’objets ennemis et que votre foyer n’est pas habité par une majorité d’objets mis au service de votre famille (amis). Pour en savoir plus lisez “Le minimalisme peut sauver votre famille.”
Alors comment faire pour vous réconcilier avec vos objets ?
Comment faire pour que vos objets soient vos amis ?
Prenez conscience de l’usage de vos objets pour construire une famille heureuse
Votre foyer est un mini-univers : un « monde que vous créez de vos mains », comme nous le dit Jean-Claude Kaufmann dans “Le cœur à l’ouvrage”. Et ce, grâce aux objets notamment – nous parlerons un jour de la répartition de l’espace, des activités et des autres personnes.
Les objets « structurent le cadre de l’existence » familial (idem).
Les gestes quotidiens de l’entretien des objets, repassages, vaisselles, nettoyages, rangements peuvent soit construire notre famille – lorsqu’ils apportent de l’amour, ou la déconstruire si le temps et l’attention offerts aux tâches domestiques dévorent la part destinée aux proches, au couple, aux enfants.
Donc, objets amis ou ennemis : c’est à vous d’en décider !
Et pour être libre de trouver ce qui correspond à votre famille, rien de tel que :
1. D’apprendre et de choisir vous-même pour vous-même.
C’est pour cela que je vous recommande chaleureusement la lecture du livre de Jean-Claude Kaufmann, « Le cœur à l’ouvrage ».
Ce livre vous fera prendre conscience de la manière dont les choses forgent nos relations familiales autour de ce que racontent celles et ceux qui ont participé à l’enquête. Vous découvrirez leurs manières de faire famille par la pratique du ménage domestique et pourrez les confronter aux vôtres.
Un livre qui change fondamentalement notre point de vue sur les objets qui « habitent » nos foyers. Essentiel pour celles et ceux qui décident d’être libres et heureux avec leur famille !
Si vous avez des questions sur le livre, je me ferai un plaisir de vous répondre dans les commentaires.
Pour voir les autres commentaires sur ce livre, cliquez ici
2. D’agir :
Prenez votre vie en main grâce aux objets qui vous entourent. Utilisez votre apprentissage pour le concrétiser dans votre quotidien familial.
Pendant une tâche domestique particulière (par exemple la préparation du repas, le bain, l’habillage, la sortie de la maison, etc.) Posez-vous cette question pour chaque objet que vous utilisez :
Quel est mon objectif essentiel aujourd’hui et est-ce que cet objet me porte vers mon essentiel ?
Une autre manière de vous poser la question :
Est-ce qu’utiliser cet objet me fatigue ?
Si oui, c’est certainement que cet objet ne vous aide pas, ne vous supporte pas, ne vous porte pas vers votre essentiel d’aujourd’hui. La fatigue est une marque inconsciente que quelque chose – l’objet que vous utilisez, vous bloque.
L’idée de vous en débarrasser vous procure-elle un soulagement, un sentiment de liberté ? Ce vide vous permettrait-il d’atteindre plus facilement votre objectif ?
Pourriez-vous vous débarrasser de cet objet ? Agissez en conséquence de vos réponses.
Notre prochain rendez-vous :
Le sociologue Jean-Claude Kaufman n’en n’est pas à son premier voyage au pays des objets de notre quotidien pour comprendre leur intime et complexe relation avec les individus qui construisent couples et familles.
Sac à main des femmes, lit conjugal, soins ménagers, gestion du linge, cuisine…
Dans mon prochain article, je vous donnerai la liste des livres les plus utiles de Jean-Claude Kaufmann pour une famille avertie, consciente, qui sait comment mettre les objets au service de son couple et de sa famille.
(note 1) Voir le chapitre “La société des objets”, in: “Le cœur à l’ouvrage”, Jean-Claude Kaufmann.
Pour acheter le livre de Jean-Claude Kaufmann, “Le cœur à l’ouvrage”, en Poche:
Pour acheter la deuxième édition, 2015, chez Armand Colin:
Crédit Photo: Pixabay
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